Balade GR125 : Chimay / Boussu-en-Fagne


Samedi 10 avril 2010


Le SSB Couvin en vadrouille



Samedi 10 avril, nous décidons, une fois n'est pas coutume, de quitter le monde souterrain pour rester au grand air à l'occasion d'une balade sur le chemin de Grande Randonnée 125 qui effectue le tour de l'Entre-Sambre-et-Meuse.

Nous n'avons pas la prétention d'en parcourir les 125 km mais bien un tronçon d'une vingtaine de km entre Chimay et Boussu-en-Fagne, en passant par Virelles, Lompret, Aublain... Le tout dans des paysages magnifiques.

En route donc pour Chimay, sur le site de Beauchamps, départ de notre randonnée.
A 11 h, nous nous y retrouvons à une dizaine: Jean-Luc, Stéphane et son être aimé Fabienne, Denis, Ophélie, Bernard, Elsa, Frédérique, Didier, Cécile.


Nançy devait venir mais, trop concentrée sur son jeu de cartes au Café de la Douane, a préféré envoyer sa fille Ophélie au charbon. Bravo !

Phil et sa petite famille ont un contretemps avec un enterrement. Il nous rejoindra plus tard.

Chaussés de nos bottes de sept lieues, sac à dos remplis du pique-nique - et du pinard pour certains - nous repérons le début du GR.

Comme organisateur de cette journée, je prends la peine de demander si personne n'a rien oublié.

En route donc. Et nous partons sur les chemins, d'autant plus guillerets que la météo nous est favorable.

Voilà 4 km que nous marchons et Virelles, pourtant proche, n'apparaît toujours pas.


Horreur, malheur: avec rage et désespoir, je m'aperçois que nous nous sommes engagés sur le GR dans le mauvais sens!

Nous remontons vers Froidchapelle au lieu de nous diriger vers Virelles.
Après avoir désigné tous les membres du groupe comme responsable de cette bourde, je finis par en prendre la responsabilité pour apaiser les choses.

Bon, d'abord rejoindre la route Virelles-Froidchapelle à travers bois, puis demander à Steph de venir nous chercher en bagnole pour rejoindre Virelles et le bon GR.

Faut dire que Steph et Fabienne n'étaient pas encore arrivé en raison de travaux sur l'autoroute à Nivelles.
Ils ont donc pu venir nous chercher et nous remettre dans le droit chemin. La prochaine fois, on prendra une boussole.
"Mais j'en avais une dans mon sac!" me lâche Denis. Je préfère rester stoïque.

Au passage à Virelles, j'en profite pour aller acheter un pain.
Ben oui, ça arrive, j'avais oublié les deux baguettes dans ma voiture!

Nous repartons courageusement sur le GR en vérifiant le tracé tous les dix mètres. On n'est jamais trop prudent.


Les kilomètres se suivent à un bon rythme.

Nous suivons L'Eau Blanche dans les bois de Lompret, longeons les falaises de calcaires où nous avons l'habitude de nous entraîner à la descente, admirons des paysages superbes.


Cela monte, cela descend! L'ambiance est bonne et tout le monde en profite pour discuter.

Nous commencons à crier famine.
L'estomac dans les talons, nous nous installons sur un tronc d'arbre le long du GR à Lompret.

On sort le pain, la charcut, les frometons.


Steph, qui a toujours soif, sort un cubi de trois litres de pinard.
Il a raison: la marche est une discipline qui réclame une réhydratation constante.


Oups, il est déjà plus de trois heures.
Il est temps de reprendre la route.


Voici les éoliennes de Boutonville qui hachent le ciel bleu.
On aperçoit bientôt l'église d'Aublain sur son promontoire.


Pour la voir, on va la voir sous tous les angles : le GR en fait presque le tour, nous donnant l'impression de ne pas avancer.

Le groupe parvient à Dailly.

Les mollets commencent à rappeler qu'ils font partie intégrante de notre anatomie, certe superbe, mais un peu encrassée après ce long hiver.


Phil, qui revient de son enterrement, nous rejoint dans le centre du village, chausse ses godasses et décide de finir la randonnée avec nous.

Ben tient petit futé: comme par hasard, il ne reste plus que quelques km!


Selon la règle décrite plus haut, nous nous arrêtons une dernière fois pour terminer le pinard emporté dans les sacs.


Puis nous dévalons vers Boussu-en-Fagne où nous avons laissé, le matin-même, la camionnette de Denis.

Embarquement immédiat dans l'engin et retour à Beauchamps, à notre point de départ.


Il est déjà 19 h. Je retrouve mon pain dans ma bagnole.

Nous avons parcouru près de 25 km! Pas mal pour une première marche de l'année.

Du groupe, seuls Steph, Fabienne et moi décidons d'aller boire un verre à Chimay.
On ne va quand même pas terminer une journée pareille sans une trappiste.
Les autres, sans doute au bord de l'épuisement, préfèrent rentrer.

Le concept semble avoir enchanté tout le monde.

L'expérience sera donc reconduite. Mais en étant un peu plus attentif à la carte!


A la prochaine !


Jean-Luc.

Photographies : SSBC.


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